angus

angus

mardi 10 juillet 2012

Rien à dire, rien à annoncer


  • Lavande d'ins aisselle
    lave la ta vaisselle
    m'as te dicter quoi faire
    l’osmose patibulaire
    je surintendante
    j'me larmoyotte
    vas-nu-pied
    Massawippi,
    indien oublié
    dans un 3/4 dollars
    74 la livre...

    j'me distorsionne

    j'me contorsionne
    j'me gras mou sans gras trans
    j'm'auto-danse périmée
    j'm'auto-déclame renfrogné
    j'me dinde Wellington, dindon Rossini...
    j'me dindon rossini..Mmmmm
    le foie gras, comme un tapis rouge...

    ...l' ecchymose

samedi 23 juin 2012

St-Patriotes-des-Sièges

Henri Julien sang court à 120 mile à l'heure
comme un char à l'échangeur Turcot
nation consultation
nation populiste
nation rond-point de l'Ange-Gardien
nation de sapinage
État-copinage
de nos contemporains

de leur contre-câlisse
de nos classes ouvrières
de leur collusion frontale
leur contre-façon dins mâchoires
le joual-viarge dans yeule

langue contre-plaquée
du bois de rapaillage
langue mélaminée
qui passe le rachett
qui visse pas trop fort
on mélamine et quart

des oiseaux migrateurs
qui s'gonflent le torse
qui sacre leu' camps
l'hiver dans l'cul
du chien de faïence

St-Patriotes-des-sièges
village au 15 enfants
battus à tours de bras
la clé à molette durette un temps
sur les cerveaux de leur savoir
on les rendras cabochons
asservis, soumis, assiégés,à-genoux-peut-être
à moitié-mort...à moitié-vide
et plein de marde


mercredi 18 mai 2011

M'a r'viendre

I.

M'as r'viendre
m'as m'battre
m'as m'scier en deux

y geindront tant qu'y voudront
dans garnottes
dans l'eau bénite
dans l'macramé
ou dans bière

pu jamais tu seule
toujours un peu tout nue
le banc d'nèige
fondra tout bu
comme anguille sous rush

j'aurai pu frette
le mal sans emprise
l'âme sans empire
Léo je suis ta fille
pi vaille la ripaille
rapace à l'aguet
crève dans ton champs
nourrit de plein de marde
fumier nourrisson
de mon champs de pivoines

j'mangerai à notre fin
et sereine de l'oublie
j't'aimais moi aussi

II.

J'me nomme pas
tu m'rappelles pas
je survie
comme une reine de carnaval
tu seule dans notre lit
où je s'rai ben
à coller mon moi-même-tu-seule-sans-toé
à brailler mes enfances
mes rêves d'itinérance
cavalière en cavale
quidam et beaux champs

pi je serai vivante
jusqu'à la mort
que je dessine
mais pas tu suite
et pas jamais
je suis vivante
comme une seule femme
langoureuse et en paix
soumise insoumise
frivole, fragile
comme un radis
grounder dans un sol fertile
l'hiver achève
en tabarnak

j'aurai compris
que j'suis en train de r'viendre

et pour de bon

dimanche 24 octobre 2010

La faucheuse attendra son tour

Le cœur lourd, les idées claires
le soleil froid de janvier
doux comme la mort
la faucheuse et moi,
on a trop de chose en commun

si elle avait une moissoneuse-batteuse,
ses récoltes seraient plus rapides...
même le progrès a ses limites...

Extrait du TVA HEBDO:

''Un jeudi, 5 heure pm
On a tiré sur ma mère
shooté dans mon coeur
Fouetté d'héroïne, sans la substance
sans la plénitude
écorché comme jamais
dans l'regard des vivants
mort en même temps qu'elle
toujours vivante
dedans l'éphémère de nos vies
dedans l'éphémère de vos vues"

j'estimerai le barème
quand le plafond sera plancher
et vice...

j'me battrai contre la gravité
quand le plancher sera plafond
et versa...

la vie est belle
la mort est juste
je suis en viarge
je suis en st-sécataire d'orangiste
je suis en crucifix plate
je suis en prêtre-égossé
comme le st-ciboire qui veut rien dire

Quand on décidera du moment de notre fin
à genoux toujours, debout demain
l'insignifiance se substituera au sens de la vie
à coeur ouvert, on fermera le nôtre
aux insti-tue en PPP

on criera victoire sur les champs de rien du tout
les champs-pas-de-bataille
les champs-pas-d'honneur
les-champs pas de mars, pas de terre, pas de saturne
pas de planète, pas de girouette...
Je suis le coq!

La vie s'ra belle
encore et encore
la mort sera juste
toujours et toujours
dans l'indifférence
quand elle s'habitera
dans nos maison
et nous derrière
la cour plus vaste


pi dans tout ça, dans les feuilles mortes
dans mes souvenances, au coin de la Sirène
dans le présent au détour d'Iberville,
dans l'futur de Thomas-Nord
Je t'aime ma France
Je t'aime la mère
Je t'aime Maman ...