angus

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samedi 17 juillet 2010

Parole d'un Mic-mac, parole d'un Ottawa

L'Outaouais
en moi
se sent seul
pi un peu loin
de son noyau
de sa sulfure
de sa sulfite
de sa graphite

le temps mou, le temps dur
le temps tout l'temps trop court
qui cours...
après rien
après toute
j'attrape rien...pantoute

projet solitaire
on l'pense à deux
projet tubulaire
titulaire de mes états d'âmes
j'en ai ma criss de claque
drette sur la yeule
projet tibétain s'il en est un!

Le seul calcul
l'auto-dérive
riverain sans ambition
on boit l'eau du fleuve

-je m'intoxique!

pour la muraille
et la marmaille
anthropophage
et mange-chaire
carnivore à tout rompre
je me déclare
corps et âme

le pain béni
subdivisé
mange ma mie
et l'autre pour visé
j'ai plusse faim que moi
plusse fin que vous
dans l'entourloupe
des négriers en fleur
Y de Lur Saluce
bien enterré

Petite Sibérie
et grand soviet
je me rajeunie
dans les oubliettes
du sociétal
létal et métamorphique

et les digues s'ouvrent
je m'autodiscipline
autodictaprose
m'évanouie
autopsié compteur
et me cantique
en tabarnack
en maudit-viarge
insurgé pour prendre mon temps

...à quand l'averse
...

1 commentaire:

Benoit Déliriare a dit…

et les digues s'ouvrent... oui elles finissent pas s'ouvrir